dimanche 31 octobre 2010

Quelle heure est-il?

Il s'agit là d'une question apparemment banale, mais elle a été une fois extrêmement compliquée par cette sale habitude qu'on a de ne pas brûler la chandelle par les deux bouts.

J'y repensais sous ma douche, ce matin. Il s'agit en fait d'un problème non-trivial qui a été mis en place à ce moment funeste lors du quel les physiciens ont cessé de décrire le monde pour partir dans une fantaisie, certes divertissante, mais irrévocablement emprunte de l'aveu de la parvenue à son terme de leur discipline. Exemple:

-Je viens d'avoir une idée formidable, supposons que toute matière et énergie soient constitués de minuscules cordes vibrantes.

-Ok, ça implique quoi?

-Aucune idée.

Trois lignes innocentes prouvant à elles seules à quelles extrêmités en sont arrivés les physiciens après des siècles de gangrène consanguine, pendant les quels ils n'évaluaient leurs travaux qu'entre eux.

A d'aucuns tentés de les rappeler à la réalité, on rétorque que le génie de "grands physiciens" a permi de créer une histoire à dormir debout qui explique à l'aide d'une "théorie [relativement] révolutionnaire" des résultats que les limites techniques de l'instrumentation et le bon sens attribueraient à l'erreur de mesure.

Ainsi de deux choses, lune: je suis un plus grand physicien que Albert ou Stephen parce que "Moi au moins j'dépasse le mètre soixante" (c); et soleil: on a assisté au même phénomène avec la littérature, où à force de faire dire n'importe quoi à n'importe quel texte, de pompeux ineptes inaptes en sont arrivés à considérer des rejectables tels Gustave Flaubert ou Marcel Proust comme de "grands écrivains", au lieu de les condamner à l'oubli éternel et anonyme que seuls ils méritaient.

Pour en revenure à nos moutons et conclire, leur nuisance étant dès lors établie, fichez-moi la paix avec ces articles dans journaux revus par des pairs. D'ailleurs c'est une très belle journée pour une ballade, come on Mc Intosh...

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