dimanche 8 février 2009

Départ, arrivée, enfin bref... premier jour quoi!

Alors, il faut se mettre dans l'ambiance. On est très tôt du vendredi matin, il fait tout noir et il pleut et on roule vers l'aéroport aux doux sanglots longs des violons de l'........ faut que j'arrête, il va y avoir des gens inquiets.
Il faut passer les contrôles, avec et sans les chaussures, "let the attendant fold your ticket in the british way and put it back at the picture page of your passport", dire bonjour à l'hôtesse (O_o), dire bonjour à l'hôtesse (o_O) dire bonjour à la troisième hôtesse (X_X) et s'assoir pour passer les 2500 prochains kilomètres à se remémorer ce qu'on sait baragouiner en russe (pas grand chose en somme).
Ensuite, la douane russe, ne pas dépasser la ligne, souriez, ne souriez pas, essayez de ressembler à votre passeport, de face, de profil, l'autre profil, BAM BAM, tamponné, vous pouvez y aller. Un jour, je parlerai peut être de la carte d'imigration. Ou pas.
Ensuite, il faut retrouver son bagage, ça tombe bien, il est devenu invisible mais le rayon de soleil sait ou il est. Alors tout va bien.
Et ensuite, il faut rallier la ville. Et là, c'est le drame [tadaa]. Où est la personne qui doit venir me chercher à l'aéroport??????????? A-t-elle succombé aux assauts de ces gens qui si généreusement proposent "vantaxitousiti"?
Bref, moi, tout seul, a peine cabable de lire le cyrillique et encore moins de parler, j'ai un peu fait la tronche quand j'ai compris que j'allais devoir me demerder tout seul, vu que personne ne répondait aux annonces de la dame de l'aéroport qui disait que j'était perdu.
Pour faire les 40 derniers kilomètres entre l'aéroport et l'université, il faut:
  1. prendre le train prendre le train jusqu'à Paveletskaïa
  2. remercier la dame de l'aéroport de vous avoir dit que le métro a prendre était au fond, tout au fond du trou, prendre la ligne ronde jusqu'à Kurskaïa (et aussi où était le train)
  3. prendre le métro jusqu'à Baumanskaïa, c'est trivial, on sait comment ça marche le métro maintenant
  4. trouver l'université. Mais au fait, comment on fait

Bah oui, on a beau savoir qu'elle est au bord de la rivière (pas chanter), ici, c'est tout plat. Il faut donc demander (en russe) et se faire expliquer (en russe) comment y aller (à pieds, pas en russe).

Bilan aéroport-université: 3h, c'est un joli score m'a-t-on dit. Mais les choses ne s'arrêtent pas là. Vous pensez qu'en Russie on rentre comme ça dans une université, juste en passant la porte? Bah non, il y a des gardes, on ne passe pas!

Il faut trouver quelqu'un qui parle assez anglais pour demander qu'on appelle au téléphone la dame qui dirige l'éducation internationnale. Est-elle encore au bureau à 17h45? Faut pas déconner non plus! 

Donc on appelle sur le portable du gardien ce qu'on connait d'étudiants russes qu'on a rencontré lors du dernier voyage, les numéros ne sont plus attribués (X_X, panique, il fait nuit et froid, glups...) Mais la dame qui avait organisé le dernier voyage a conservé son numéro! YAHOU! La dame étant plutôt haut placée et bardée de relations, elle passe quelques coups de téléphone et on m'escorte jusqu'à la chambre 1515 (sic) du dortoire de la fac. Et vive Victoria!

Ici, le décort est un mix entre F.E.A.R et Half-Life 2 avec une vue qui déchire (15ème étage oblige) et plein de petits chinois qui m'offrent gracieusement le net. Bon, le frigo ne marche pas et l'occupant précédent de ma chambre m'a laissé cinq bocaux remplis de champignons. Mais un jour, je saurais demander ce que je dois faire des poubelles et des frigos pétés.

Voilà, j'ai été un peu prolixe mais c'est au supermarché près le récit de mes aventures. Il fait -10 dehors, il y a de la neige, le ciel est bouché et je verrai demain ce que je suis sensé faire pour la suite.

3 commentaires:

  1. Wouhouhou !
    Je sens déjà que je vais devenir un grand fan de ton blog !

    Chapeau pour avoir réussi à passer toutes ces merdouilles. Perso, je sais pas si j'aurais réussi. Bon... perso, je pense déjà pas que je serais aller en Russie.

    ;-)

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  2. Adieu!!!

    Bon courage, c'est ça l'aventure!
    Amuse toi bien et tien nous au courant ça fait toujours plaisir d'avoir des nouvelles (et encore plus quand elles sont bonnes!)
    Fais nous signe si on peut t'envoyer quelque chose de Suisse pour soigner le Heimweh à l'occasion :D

    A+ Kaspar

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  3. T'as oublié de mettre un truc débile du genre lachez vos commzzzzzzzzzzzz . Mais bon on va faire comme si et on va remplir tes commentaires.

    kikoo lol hihihiii.

    Bon j'ai donné côté langage (sky)blog. Je me pose 2 question :
    1)sait tu pourquoi le personnage qui devait venir t'escorté/accompagné/cherché à l'aéroport qu'est ce qu'il/elle faisait? pourquoi ce vil personnage n'est il pas venu?

    2)les champignons ils étaient de quel couleur exactement?

    Soit bienheureux et bien portant. A++

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