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Et voilà, ça fait une semaine que je suis arrivé.

Ceci étant dit, j'ai maintenant tous les пропуск définitifs qui me permettent de rentrer partout. Maintenant, je chasse les подпис: faire la file, recevoir le papier, trouver la bonne personne à qui le faire signer, faire la file, lui faire signer, faire la file, le rendre, faire la file, en recevoir un nouveau et recommencer.

C'est je pense en faisant la file qu'on se pose le plus la question: "Pourquoi diable me donnent ils les papiers les uns après les autres et non pas tous en même temps?" Parce qu'il faut bien l'avouer, ça éviterai de faire quelques files.

Parallèlement, ça peu sembler étrange, je ressens depuis quelques jours un besoin viscéral de pouvoir parler et comprendre le russe. Allez savoir d'où me vient cette lubie. Je suis donc allé  dans le Titanik, je dirais au niveau des premières classes. J'y ai rencontré Svetlana et on a parlé de mes phantasmes linguistiques. Je dois retourner la voir deux fois par semaine pour qu'on puisse parler de mes problèmes.

Bon, l'ennui dans tout ça, c'est que mes cours de russe tombent pendant mes cours de traitement de signal. Mais je me dis que comme ça, à terme, je comprendrais mieux ce qu'ils disent que leurs transformées de Fourrier.

Et puis sinon, il y a une chose surprenante à relever. Depuis une semaine que je suis là, en ce qui me concerne, c'est блини tous les jours. Pas seulement parce que ça fait pas beaucoup. Mais à côté, on peut avoir des pizzas où même des repas normaux, non seulement commestibles mais aussi bons et en quantités suffisantes. Reste à savoir si je refais des pâtes où si je brave le blizzard pour aller chasser un casse croute.

Parce que oui, dans ce pays, il neige. Là, je peux de nouveau voir l'autre côté de la rue mais les sept soeurs sont toujours de sortie. J'attends toujours qu'on me serve un ciel bleu avec du soleil. Mais en attendant je me contente de ses rayons.